jeudi 20 mars 2008
Veiller tard
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie
Le silence inquiétant qui précède les rêves
Quand le monde disparu l'on est face à soi
Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent
Le noir où s'engloutissent notre foi nos lois
Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies
Ces visages oubliés qui reviennent à la charge
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre cent fois
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris
Ces appels évidents ces lueurs tardives
Ces morsures aux regrets qui se livrent à la nuit
Ces solitudes dignes au milieu des silences
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés
Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les êtres
Ces désirs évadés qui nous feront aimer
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Jean-Jacques Goldman
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
bonjour,
RépondreSupprimerje profite de ma visite sur tn site pour faire ma pub, je t'invite a decouvrir mon book fraichement terminé (http://paulinegodard.wifeo.com/) c'est a dire tous mes dessins et peintures immortalisés sur le net...
toute critique est bonne a prendre, j'espere que tu me donneras ton avis.
bonne continuation
bisous!
Bonjour Françoise,
RépondreSupprimerBon je ne connais pas spécialement JJ Goldman à part quelques chansons (tu connais mes goûts "douteux" en matière musicale .. lol), mais ce texte là j'aime beaucoup...
C'est tout moi et mes nuits blanches :D ;)
Bonne journée. Bises.
Alain
Bonjour, Francoise.
RépondreSupprimerUne citation de René Char:
"tout ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égard ni patience".Merci beaucoup pour ce texte.
Très bonne journée pour toi.
Bisous et à plus tard.
Et à la suite de ça, tu trouves l'insomnie qui te réveille en plein milieu de la nuit, comme ça, sans prévenir, qui s'empare de ton cerveau, de tes pensées, de tes espoirs, de tes regrets, des non dits, des trop dits, trop entendus...qui fait un mix de tout ça, qui les stock dans de petites valises que tu retrouveras, le matin venu, après un endormissement laborieux et tardif, bien calées sous tes yeux pour te rappeler que la nuit a été désastreuse...
RépondreSupprimerOn a tous connus ca et on en aura encore
Gros
bisous d'une Barbara qui connait bien le sujet!
Merci à tous les quatre, et bonnes fêtes de Pâques !!!
RépondreSupprimerGros bisous.
Décidément encore une chanson que j'aime.
RépondreSupprimerBonne fête de Pâques à toi aussi.
Bises en passant.
Qu'il est bonde venir te relire ma belle Françoise
RépondreSupprimerMilles bisous
Tonétoile
Bisous à vous deux Cathe et petite étoile.
RépondreSupprimerJe me suis laissée bercer avec beaucoup de nostalgie par cette chanson magnifique...
RépondreSupprimerMerci
J'aime tout dans cette chanson...les paroles, la musique...
RépondreSupprimerCe soir, elle me touche particulièrement
Oui, je comprends Coumarine, certaines chansons nous parlent certains jours plus que d'autres.
RépondreSupprimerJe les mets, moi-même, en fonction de mon état d'âme du jour ou du soir...
Merci de ta visite. Bisous.