jeudi 8 juillet 2010

Soirée ciné : "Dans ses yeux"

Ce soir, je suis allée au cinéma voir "Dans ses yeux", un très bon film argentin en VO de Juan José Campanella. Je vous le recommande si vous ne l'avez pas encore vu.



Le résumé :
1974, Buenos Aires. Benjamin Espósito enquête sur le meurtre violent d'une jeune femme. Vingt-cinq ans plus tard, il décide d'écrire un roman basé sur cette affaire 'classée' dont il a été témoin et protagoniste. Ce travail d'écriture le ramène à ce meurtre qui l'obsède depuis tant d'années mais également à l'amour qu'il portait alors à sa collègue de travail. Benjamin replonge ainsi dans cette période sombre de l'Argentine où l'ambiance était étouffante et les apparences trompeuses...

Si vous voulez en savoir plus, cliquez sur ce lien : Evene/cinema/film

La bande annonce :

6 commentaires:

  1. Bonjour chère Françoise,je ne connais pas mais si jamais j'ai l'occcasion j'irai le voir.
    Belle journée.

    RépondreSupprimer
  2. FRANÇOISE,

    Le film est sous- titré !!!! Ca veut dire qu'il faut lire, regarder, et comprendre!!!!

    mais moi je ne peux pas faire trois choses en même temps... je ne suis pas équipée pour.... ( sourire)

    bisous FRANÇOISE et bonne journée.

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour Françoise
    je ne suis pas trop cinéma, mais j'ai regardé la bande annonce: pas mal.
    Toi qui a vu le film comment tu le trouve ...
    bon weekend
    ***bisous****
    Yves.

    RépondreSupprimer
  4. @Oui, vas le voir, Laure, il est vraiment très bien.

    @Tu me feras toujours rire, Marie ;-)
    Bisous à toi aussi, et bonne fin de journée.

    @Oui, pas mal du tout, Yves. Moi, je l'ai trouvé TRES bien. Il dure deux heures, mais franchement, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Je te le conseille. Mais il ne faut pas craindre de le voir en VO, en effet, cela demande plus d'attention. Mais c'est tellement mieux en VO plutôt que de le voir affreusement mal doublé.
    Bon week-end à toi aussi. Bisous.

    RépondreSupprimer
  5. FRANÇOISE

    Tu vois nous ne nous connaissons pas, mais ce que j'aime chez toi, c'est cette manière d'accepter toutes les facettes d'un même personnage.
    Avec toi on peut être très grave ou très aigu, très léger ou très lourd.
    tu t'adaptes avec aisance et avec un tel naturel !!!!

    Merci pour cela, merci d'être toi

    je te souhaite un bon week-end

    bisous FRANÇOISE

    RépondreSupprimer
  6. (sourire)
    Merci, Marie.
    Bon week-end à toi aussi.
    Gros bisous.

    RépondreSupprimer

Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne