jeudi 10 avril 2008

Le monde des rêves

Pour aujourd'hui, je n'avais pas du tout pensé poster ce thème de réflexion sur les rêves, j'avais prévu autre chose. Mais, sur le matin, j’ai fait un rêve assez étrange, et du coup, je me suis dit que pour une fois, j’allais parler un peu plus personnellement de moi.

Je ne pensais pas que l’on pouvait ressentir une douleur physique dans un rêve. En fait, j’ai rêvé - je ne vous raconterai pas le rêve dans sa totalité, il n’apporterait rien de plus -, donc j’ai rêvé qu’une jeune femme me fermait dans ses bras, et m’écrasait le dos de son poing. Et alors j’éprouvais une douleur atroce dans le dos, et elle continuait de serrer, et j’avais horriblement mal, je ne pouvais même pas crier tellement j’avais mal, il n’y avait qu’une issue : me réveiller, c’est ce que j’ai fait. Une fois bien réveillée, je me suis touchée le dos : rien, aucune douleur. Car il arrive parfois d’avoir une douleur bien réelle et c’est celle-ci qui nous réveille. Alors que là, c’était vraiment une douleur ressentie uniquement dans le rêve. Assez troublant. Il était 6 h du matin, je n’ai pas pu me rendormir. J’ai regardé sur mon dictionnaire des rêves (car j’en ai un, vu les rêves que je fais, c’est toujours intéressant de savoir à peu près ce qu’ils signifient), et j’ai lu à douleur : si vous éprouvez une douleur, c’est qu’un aspect de vous-même ne parvient pas à s’exprimer. Cherchez à définir ce que vous refoulez… Bien, bien… je vais y réfléchir…
Je rêve énormément, et je me rappelle bien souvent de mes rêves d’une façon très précise. La plupart du temps, j’aime rêver, je pourrais même écrire des livres de mes rêves (je me demande ce que j’attends d’ailleurs pour le faire) tellement mes rêves m’emmènent dans des lieux et des situations variés, très divers et parfois très riches, et troublants, et ce, depuis que je suis toute jeune.
Il m’arrive aussi de rire dans mes rêves, d’avoir de grands éclats de rire. Parfois, par contre, je rêve que je pleure, et je me réveille avec un rictus aux lèvres. Il m’est même arrivé en pleine nuit de me réveiller en pleurs, et de ne pas pouvoir m’arrêter. Assez impressionnant.
Je rêve aussi parfois de personnes défuntes que j’ai beaucoup aimées (très souvent ma mère), et comme dans mon rêve, je sais que je rêve, j’en profite pour les serrer dans mes bras, je veux en profiter au maximum, car je sais que je vais me réveiller et qu’elles ne seront plus là à mes côtés. Rêve un peu similaire : rencontrer, faire connaissance de personnes dans mes rêves, et similairement au rêve ci-avant, en profiter, car je sais que je vais me réveiller, et je ne les reverrai peut-être plus jamais, juste l’espace de ce rêve.
Il m’arrive parfois même de pouvoir contrôler mon rêve, c'est-à-dire orienter mon rêve là où je voudrais qu’il aille, être dans mon rêve et le diriger, désirer qu’il se passe quelque chose de précis et y arriver. Ce n’est pas toujours que je peux le faire, mais il vaut peut-être mieux après tout, puisque dans nos rêves, c’est le subconscient qui se manifeste. Et puis il n'est pas toujours bon de vouloir tout contrôler...

Voilà. J’espère que je ne vous ai pas trop ennuyé avec mes réflexions.
Et vous, rêvez-vous ? vous rappelez vous de vos rêves ? sont-ils importants pour vous ? Je vous écoute… ou du moins, je vous lis… ça m’intéresse.


Peinture : source inconnue

9 commentaires:

  1. Bonjour Françosie,
    tu as de la chance de pouvoir influer sur tes rêves. J'ai toujours voulu rêver de personnes bien précises, comme des amis ou des gens disparus.. en vain. Il en est cependant 1 qui m'a fort marqué et que j'ai analysé de moi même.
    Je passais devant le portail e la maison de quelqu'un que je connais. c'était le soir, je voyais de la lumière par le garage et j'observais, tapie dans l'ombre. Je me suis aventuré vers le garage quand la lumière s'est éteinte. Je susi repartie en courant.
    De retourdans ma cachette, je me susi apperçue que je n'avais pas fermé la porte du garage. Mais je ne pouvais me résigner à y retourner j'avais peur et je ne voulais pas car c'était ma seule façon de garder le lien avec cette maison même si tout était éteint et que je ne pouvais rien voir. je savait qu'il était dedans et ça me suffisait.
    A mon réveil c'était clair. Un contact sur Skype que je ne pouvais effacer, même si il le fallait...
    Et j'ai fini par le faire....
    Il ya des rêves qui sont si clairs et d'autres si loufoques.
    Mais il est très rare que je m'en souviennes.
    Merci pour ce sujet et de t'être un peu livré chère Françoise!
    Mille bisous
    Barbara

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  2. Francoise, bonjour.
    Dans ce texte, il ya tant de vérité et tant de lucidité...
    Je sens qu'il t'est possible d'être une rêveuse "éveillée"...
    Il faudrait, en effet, que tu écrives là-dessus.
    Les rêves nous enrichissent tant.
    Bonne journée
    Bisous pour toi

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  3. J'aime bien ce que tu as ecrit;je connais depuis longtemps ta relation particulière a tes reves;c'est une grande richesse je pense.Cela m'evoque une situation ou je me suis trouvée deja:rever de quelqu'un que je ne reconnais pas mais que je suis sure d'avoir deja rencontré,en tout cas dont je me sens tres proche,un homme.Le reveil est frustrant parce que j'aimerais retrouver cette personne et cette proximité...Est ce que ça t'arrive parfois???

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  4. Bonjour Françoise,

    C'est d'une richesse et d'une grande sensibilité cette vie onirique. Je sais que l'absence de rêve est impossible, pourtant, je ne me souviens jamais de mes rêves, mes nuits sont de longues plages sans connaissance, je dors peu, mais lorsque je suis endormie, je n'ai aucune conscience d'un possible rêve. Pendant longtemps, je reculais cet instant de l'endormissement, j'ai eu longtemps peur de ne pas me réveiller.. C’est dommage..

    Bonne soirée à toi et gros bisous.

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  5. Bonsoir Françoise,
    Je voudrais juste t'indiquer un lien vers un blog dans lequel tu risques de trouver la clef d'une possible compréhension de ce rêve que tu décris :
    http://www.vocabmarocain.com/?p=152

    A bientôt...

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  6. Merci de vos commentaires.

    anonyme (je sais qui tu es...), il m'arrive en effet aussi de rêver à une personne très proche dans mon rêve, mais que je connais pas dans la réalité, et d'être très frustrée en me réveillant. Un lieu aussi, qu'il me semble bien connaître, un lieu qui m'est familier, et pourtant que je ne connais pas dans la réalité.

    Mathilde oui, quel dommage de ne pas te rappeler de tes rêves, ils t'emmènent parfois dans des endroits fantastiques !

    Too banal, je viens d'aller voir là où tu me dis... brrr, ça fout un peu la trouille... et c'est vrai que parfois, le matin, je me sens prisonnière dans mon corps, je voudrais bouger, j'essaie, j'essaie, mais je n'arrive à faire aucun mouvement, je n'aime pas cette sensation, mais j'ai trouvé la raison là où tu dis ;)

    C'est bien Barbara, tu arrives à analyser tes rêves. Parfois, c'est vrai que c'est une évidence, et par contre, des fois, c'est un vrai casse-tête...

    Oui Herbert, je suis peut-être bien une rêveuse éveillée ;)

    Bonne soirée à vous tous. Et rêvez bien... ;)

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  7. En fait Too banal, non, ça ne fout pas tant la trouille que ce que je disais hier ; au contraire, ça explique bien cette sensation d'être enfermée dans son corps, et quand il y a explication, il y a moins de peur finalement ;)
    Merci à toi.

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  8. J'ai trouvé ce récit très intéressant Françoise (tu vois que tu peux écrire des choses personnelles - c'est tout aussi intéressant que les citations). Pendant longtemps mes rêves ont eu beaucoup d'importance pour moi. J'avais aussi une vie onirique très riche et j'ai fait quelques expériences étonnantes. Mais là, ça fait un bout de temps déjà que j'oublie la plupart de mes rêves. Sans trop en chercher la signification par contre, je ne sais pas ce qu'on peut y apporter comme crédit.

    Bonne nuit o:) à toi !

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  9. Merci de ton commentaire Pivoine.
    L'inspiration ne me manque pas, mais il y a le blocage devant la page blanche... mais je ne renonce pas...
    Bonne nuit à toi aussi. Bisous.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne