Seules les attentes peuvent être déçues
On ne peut jamais décevoir qui que ce soit, et les autres ne peuvent nous décevoir. Seules les attentes peuvent être déçues.
(Claudia Rainville)
FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Oui on attend trop tout le temps de tout de rien , de vivre de mourir , on attend un sourire ou une larme ...
RépondreSupprimeron attend aprés les autres et on s'oublie soit.
Nat.
bonsoir Françoise.... un petit coucou à mon gémeau....
RépondreSupprimeril est vrai qu'on rêve dans l'attente..on embellit la chose... dure est la chute bien souvent..
bon week-end... bises
Il faut dire que bien souvent nous attendons trop des autres, et des choses qu'ils ne peuvent pas forcément nous donner, d'où la déception, c'est obligé...
RépondreSupprimerBisous Nat et Loula, passez une bonne nuit.
L'attente est une posture. On peut s'y complaire en attendant tout des autres...Devançons nos attentes et allons vers les autres...
RépondreSupprimerToo Banal
Le plus grand obstacle à la vie est l'attente, qui espère demain et néglige aujourd'hui.
RépondreSupprimer[Sénèque]
Douce journée Françoise.
Bisous.
C'est l'espoir qui veut ça, on espère trop et lorsque ça ne marche pas, c'est une grande déception!
RépondreSupprimerIl faut vivre au jour le jour, tant que l'on peut et prendre chaque moment comme un cadeau et ne pas trop anticiper... si cela est possible...
J'ai appris!
Mille bisous du WE!
Barbara
Devançons nos attentes et allons vers les autres..., ça me plaît bien ce que tu dis, Too Banal. Oui, allons vers les autres.
RépondreSupprimerLe plus grand obstacle à la vie est l'attente, qui espère demain et néglige aujourd'hui., oui, Tigwenn. Ne pas perdre son temps à attendre, car C'EST une perte de temps.
Oui Barbara, l'expérience de la vie nous fait mûrir aussi, et nous apprend qu'il ne faut pas attendre des autres ce qu'ils ne peuvent pas nous donner.:)
Et puis je dis que nous sommes tous des êtres différents, avec des histoires différentes, des vécus différents, des attentes différentes, et c'est tout... faisons avec et ne cherchons pas forcément un coupable dans nos déceptions, sinon nous-mêmes...