dimanche 10 février 2008

Un souffle

Entre la foi et l'incrédulité, un souffle,
Entre la certitude et le doute, un souffle
Sois joyeux dans ce souffle présent où tu vis,
Car la vie elle-même est dans le souffle qui passe.
Omar Khayyam

9 commentaires:

  1. J'adhère lourdement à la légèreté de ces célèbres quatrains!
    Too Banal

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  2. C'est pour cela qu'il ne faut pas retenir son souffle.

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  3. En quelques mots "Vivre notre moment présent"

    Vivre pleinement, aujourd'hui, découvrir tout ce que ce jour a à nous offrir et en profiter au maximum.

    Merci de nous faire réfléchir là-dessus.

    Bon lundi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.

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  4. Bonjour Françoise,

    Parfois, dans un souffle, dans son infini.

    Les sentiments ou émotions les plus intenses...

    Bonne journée à toi.

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  5. Merci, Françoise. Merci beaucoup.
    Ne jamais passer à côté d'un souffle. Se transformer et progresser grâce à lui...

    A bentôt

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  6. Dieu !que la ville aime "le souffle" !à croire qu'il sert de "passe-muraille"!Venez donc planter de la foret avec moi!L'arbre donnera de l'amplitude au "souffle",à votre" souffle"

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  7. Tant qu'il y a un souffle, il ne faut jamais désespérer!
    Merci Françoise de ton passage!
    A bientôt

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  8. Que vois-je? du Khayyame chez françoise!!..
    bonne soirée ma douce et que ton souffle perdure..

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  9. Merci à vous tous de votre visite.
    Je vais me balader un peu chez vous maintenant...
    Bonne et douce soirée.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne