lundi 5 novembre 2007

Aime-toi, la vie t'aimera

Voici le livre dont j'ai déjà parlé à certains, et dont j'ai déjà mis plusieurs fois des extraits. Il a été mon livre de chevet à une certaine époque.
Je vous le conseille. Il est à lire et relire, sans restriction. Il fait un bien fou !


Collection
Pocket, février 1994

En résumé
Ce désormais "classique" est un véritable remède à lui tout seul et vaut bien des médicaments pour les détresses passagères qui nous empoisonnent l'existence. À travers des cas et des mots simples, Catherine Bensaid nous apporte les clés d'une estime de soi revigorée.

Mot de l'éditeur
"Personne ne m'aime." "Je ne m'accepte pas tel que je suis." "J'ai la sensation de ne pas exister." "Rien ne va jamais comme je veux"
Que pourrons-nous contre ces pensées négatives qui nous obsèdent et nous rendent malades ?
Comment nous libérer des systèmes qui nous empêchent de vivre, sans pour autant entreprendre une psychothérapie ?
Catherine Bensaïd nous propose dans ce livre formidablement tonique de découvrir l'origine de notre douleur, d'apprendre à ne plus se répéter les comportements qui nous font mal, à ne plus suivre les chemins tracés après les autres, bref, à être adulte, à écouter nos désirs et à nous donner, enfin droit au bonheur.

6 commentaires:

  1. Merci pour tous tes messages , citations et poèmes . Ce sont souvent comme des textes qui me sont adressés et qui me pousseraient à me bouger un peu pour avancer dans la vie.Je vais ressortir le livre de Catherine Bensaid et le remettre sur ma table de chevet . Mais il y a des moments ou c'est un peu trop douloureux de regarder sa vie en face.
    A très bientôt .... Ce soir je n'ai pas eu de diffilcutés techniques ....on verra la prochaine fois.
    Bisous....

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  2. Marithé, comme j'aime tes visites ! Tu sais, lorsque je mets tous ces textes et citations, je pense entre autres à des personnes comme toi, si sensibles et si réceptives à tous ces mots, comme je le suis moi-même.
    C'est peut-être douloureux parfois de regarder sa vie en face, mais il faut avancer, non ? donc, pour avancer, il faut la regarder et essayer de changer, ou du moins de corriger ce qui peut l'être, pour accéder à une vie meilleure et plus enrichissante. Et puis l'immobilisme, c'est ce qu'il y a de pire, je pense.
    Bonne soirée, Marithé, ou bonne journée. Gros, gros bisous, et... à très bientôt !

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  3. Je vais voir à la médiathèque si je peux le trouver. Oui, certains textes peuvent nous aider à comprendre nos fonctionnements ou ...disfonctionnements et, peut-être, à nous accepter un peu plus , à vivre sans trop de souffrance..changer des attitudes
    bisous

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  4. Ah voilà ma Lysounette ! je pense à toi aussi lorsque je mets ces textes, ces citations. Je sais que, toi aussi, tu es très sensible et réceptive à tous ces mots, tous ces écrits.
    Oui, prends ce livre à la médiathèque, ou mieux achète-le, c'est vraiment un livre à garder. Le mien, je l'ai acheté en 1993, et tu vois, je le relis encore si le besoin se fait sentir. Il n'est jamais bien loin.
    Bonne soirée, Lysounette.
    Gros, gros bisous.

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  5. Bonsoir, j'ai moi aussi créé un blog, il y a un an, quand tout allait bien. Aujourd'hui, les choses vont un peu moins bien et je suis revenu à ce blog, mieux qu'un carnet intime il est mon exutoire.. visible par ceux qui me connaissent et d'autres qui viendront s'y perdre. Je me suis permise de vous chipper quelques lignes (comme des extraits du Zahir. J'ai commencé à le lire mais j'ai lu tout Coelho que j'adore, je viens de relire L'alchimiste qui ne quitte pas mon sac à main.. "Aime toi, la vie t'aimera", est un grand bol d'air pur; Je viens de le terminer, et j'ai qu'une hâte, c'est d'y retourner... il est gribouillé, souligné sur presque toutes les pages. Il est sympa votre blog et j'aime son esprit.... Bonne continuation et n'hésitez pas si vous voulez venir faire un tour sur le mien

    Bonne soirée
    Barbara

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  6. Bonsoir Barbara,
    Je viens de lire ton message et je vois que nous avons les mêmes lectures en commun. Idem que toi pour le livre "Aime-toi, la vie t'aimera", il est gribouillé de partout, souligné, comme le tien. Il est toujours mon livre de chevet, il n'est jamais bien loin si j'ai besoin de relire quelques lignes.
    Je suis allée sur ton blog, Barbara, je vais y laisser quelques mots là-bas, et si tu veux, je mettrai ton lien chez moi.
    Et au fait, pas de problème, tu peux me "chiper" ce que tu veux.
    Bonne soirée à toi aussi.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne