C'est pour t'avoir vue
penchée à la fenêtre ultime,
que j'ai compris, que j'ai bu
tout mon abîme.
En me montrant tes bras
tendus vers la nuit,
tu as fait que, depuis,
ce qui en moi te quitta,
me quitte, me fuit ...
Ton geste, fut-il la preuve
d'un adieu si grand,
qu'il me changea en vent,
qu'il me versa dans le fleuve ?
Rainer Maria Rilke
penchée à la fenêtre ultime,
que j'ai compris, que j'ai bu
tout mon abîme.
En me montrant tes bras
tendus vers la nuit,
tu as fait que, depuis,
ce qui en moi te quitta,
me quitte, me fuit ...
Ton geste, fut-il la preuve
d'un adieu si grand,
qu'il me changea en vent,
qu'il me versa dans le fleuve ?
Rainer Maria Rilke
trés jolie ce poéme mais trés triste. merci Françoise , j'espére que ton weekend ce passe bien.
RépondreSupprimerOui, il s'est très bien passé Nath, me revoilà.
RépondreSupprimerBisous.