dimanche 25 novembre 2007

Nous recevons des autres...

Nous recevons des autres l'écho des sons que nous leurs émettons et vibrons au «diapason» que nous choisissons et avec les individus avec qui nous avons décidé de briser le mur du silence et, d'un commun accord, abandonné le projet de le reconstruire.
Daniel Desbiens

4 commentaires:

  1. Bonsoir Françoise,
    c'était juste pour passer te faire un bisou comme tu as eu la gentillesse de faire sur mon Blog...
    J'ai l'empression que tu es ma petite garde malade qui passe tous les soirs après son boulot pour prendre de mes nouvelles...
    Ce soir, je susi épuisée physiquement et moralement....
    C'est dur aujourd'hui peut être, demain ca s'ra vachment mieux... chante Higelin
    Haut les coeur!
    Belle nuit à toi...

    Barbara

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  2. Petite Barbara, je n'aime pas sentir les gens tristes, et tu es triste en ce moment. C'est pourquoi je vais te déposer un bisou et te faire un petit coucou.
    Repose toi, pense à toi, dorlote toi. Fais des choses qui te font envie, et qui pourraient te redonner ton joli sourire.
    Bonne fin de soirée à toi. Je te refais de gros bisous.

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  3. bonjour amie de Lyse donc mon amie aussi...elle est très belle cette phrase...
    je passe pour le baiser du soir...
    je reviendrais...

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  4. Merci de ta visite mousie/paisible, et de ton baiser du soir.
    Passe une belle journée. Bisous à toi.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne