dimanche 20 janvier 2008

Où s'en vont mourir les rêves

5 commentaires:

  1. Si vous voulez en savoir plus sur Eva, allez sur son site :
    http://www.evamusique.com/
    Je l'écoutais lorsque j'étais jeune, et je viens de trouver sur youtube cette chanson... nostalgie...

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  2. Bonjour, Françoise. Quel enchantement poétique, ce matin.
    Chedid, d'abord et puis cette belle nostalgie. Je ne connaissais pas Eva. Elle a une très belle voix, profonde et envoûtante.
    Moi, je ne crois pas que les rêves s'en vont mourir : ils s'infitrent, se dissimulent, nous échappent . Ils deviennent peut-être fantômes...Mais ils ne meurent pas.
    Merci, pour le mot sur mon blog.
    Bon dimanche , Françoise,et à bientôt plus longuement.

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  3. Comme Herbert, je ne pense pas et JE NE VEUX PAS que les rêves meurent; Ils se muent, s'insinuent, évoluent, mais ne meurent pas !

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  4. Moi non plus je ne pense pas que les rêves se meurent...Ils sont en nous si on sait les comprendre,les entretenir et les réaliser...
    Gros bisous et bonne semaine

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  5. Moi non plus, je ne pense pas qu'ils meurent, les rêves. Certains se réalisent, et d'autres restent à l'état de rêves. Et puis, les rêves évoluent, se transforment au gré de nos envies, de nos rencontres.
    Et comme le dit si bien Paulo Coelho : Très souvent, au cours de notre existence, nous voyons nos rêves déçus et nos désirs frustrés, mais il faut continuer à rêver, sinon notre âme meurt...
    Bonne soirée Herbert, Syl et Littlesun. Merci à vous.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne