vendredi 4 janvier 2008

Petite femme vêtue de noir

Cette nuit, j'ai fait un rêve étrange et troublant. Je l'ai écrit sous forme de poème, mélangeant rêve et réalité. Le voici :

Petite femme vêtue de noir
Tu es venue me voir
Cette nuit dans mon rêve

Tu es tellement distante
Et je me sens si impuissante
Je sens une grande souffrance
De la tristesse, du désespoir
Mais de la colère aussi,
De la rage même...

Tu me regardes silencieusement
Et puis, tout doucement,
Sans un mot, tu t'éloignes...
Je n'ai pas le temps de te retenir
De te demander la raison
Tu es déjà partie
Tu t'es évanouie
Et je me retrouve seule
Avec mes questions...

Je me réveille en sursaut
Mais tu n'es pas rentrée
C'est le vide et le silence
Où es-tu petite femme vêtue de noir ?
Tu me manques...

F.A.
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9 commentaires:

  1. Anonyme5 janvier 2008 à 08:57

    j'ai eu les larmes aux yeux en lisant ces beaux vers . ma petite françoise, tu es un être sensible et tendre je suis touchée au plus profond de moi ..on n'a pas la chance de rencontrer des personnes comme toi tous les jours et je tiens beaucoup à to amitié..la femme vétue de noir reviendra...

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  2. herbert5 janvier 2008 à 11:28

    Bonjour, Françoise et toutes mes félicitations. Ce poème est très réussi.Touchant,sincère....
    Cette petite femme en noir me fait penser à Edith Piaf...Votre écriture aussi.
    Je suis heureux...

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  3. Anonyme5 janvier 2008 à 13:44

    j'adore ce que tu as écris , je suis touchée aussi..bisous. Nat.

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  4. Anonyme5 janvier 2008 à 16:20

    Touchant, remplie d'émotions.. tu as un vrai talent Françoise... Bravo à toi
    Gros bisous

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  5. Françoise5 janvier 2008 à 17:43

    Oui, je l'attends la femme vêtue de noir, et je pense très fort à elle...

    Merci Herbert pour vos mots. Je suis ravie que mon poème vous plaise. En effet, j'ai voulu privilégier l'émotion aux rimes...

    Merci Nath et Monétoile pour vos mots également.

    Bonne fin de soirée à vous.
    Je vous embrasse.

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  6. Anonyme6 janvier 2008 à 17:01

    Bel essai vraiment tendre, émouvant et mélancolique. Retrouver la petite femme en noir.... cela me fait penser à une mère disparue que l'on a envie de retrouver, de serrer encore une fois dans ses bras.
    Gros bisous

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  7. Françoise6 janvier 2008 à 20:12

    Merci pour tes mots Littlesun.
    Bonne soirée à toi. Bisous.

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  8. Anonyme14 janvier 2008 à 12:28

    Incroyablement beau.. Tu nous avais caché cela Françoise. Merci pour le partage..

    Décidément j'ai bien fait de venir faire un tour par ici ;).

    Bises.

    Alain

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  9. Françoise14 janvier 2008 à 13:50

    Encore merci, Alain. Bises.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne