mardi 5 février 2008

Instant d'émotion

Comme je vous l'ai dit ce matin, je reviens ce soir pour vous parler d'un autre événement qui a eu lieu aussi le 5 février, il y a six ans, en fin de journée, un mardi aussi, un événement que nous avons vécu et partagé ensemble, Mo et moi : la disparition de notre mère.
L'année passée, j'ai écrit un poème sur ma mère, un poème racontant les derniers jours de sa vie et ce fameux soir du 5 février 2002 où notre mère nous a quittés. Le voici, accompagné d'une musique que nous avions l'habitude d'écouter avec elle. Je ne l'avais pas réécoutée depuis...
J'avais envie de partager ce moment avec vous. C'est une façon de continuer à faire vivre notre mère, parler d'elle, ne pas l'oublier et lui rendre hommage.


Cliquez sur la photo pour agrandir.

free music

12 commentaires:

  1. toutes mes pensées vont à toi ma petite françoise, c'est dur de perdre un être aimé,mais les bons souvenirs qu'a laissé votre mère sont là ,les personnes ne meurent vraiment que quand on les oublie ..je n'ai pas pu écouté la chanson (mon ordi fait des siennes), mais je devine la charge d'amour qu'elle dégage et le bien que cela vous fait de l'écouter
    que Dieu bénisse l'âme de votre chère maman et l'accepte dans son paradis éternel je vous embrasse tendrement , mo et toi

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  2. que d'emotion de lire ton poeme! je n'ai pu me retenir de pleurer tu sais que nous avons que de bons souvenirs de ta ptite mere, bisous affectueux BABS

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  3. bonsoir chére françoise,
    je n'ai pas pu me retenir de pleurer en lisant ton super beau poéme, en effet, il est trés sincére et émouvant...
    que Dieu bénisse son ame..

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  4. Vos mots me touchent infiniment et je vous dis un gros MERCI.
    Bonne soirée et belle nuit à vous. Je vous embrasse fort.

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  5. Le poème est très beau et on y ressent tout ce que vous deviez partager . On sent que c'est toi derrière ces mots .
    Bisous du soir cette fois ci .
    Merci de nous faire partager ces moments là aussi .

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  6. Bisous du soir, chère Marithé. Merci.

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  7. Je sais ce que tu ressens. Je n'ai pas encore réussi à faire le deuil de la mienne de mère...
    too banal

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  8. Oui, Too banal, et une mère manque, que l'on ait n'importe quel âge.
    D'ailleurs, il est fréquent que des personnes âgées appellent encore leur mère.

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  9. Bonjour Françoise,

    Tellement d'amour et d'émotion dans ces lignes, moi qui ne sais rien d'une mère, reste sans fin les regrets et l’envie même du chagrin de l’emmener jusqu’à son dernier soupir.
    Bien chaleureusement à toi Françoise

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  10. Comme c'est dur d'être sensible.. comme c'est stupide de pleurer devant son ordi au travail...
    certains trouve étrange de partager ce genre de choses si intimes.... moi je dis merci Françoise
    C'est beau, simple et sincère... c'est si dure de laisser partir les gens car on a toujours quelque chose à leur dire... Mais comme t'as écris Moghrama, les gens ne meurent jamais si tu ne les oublies pas.... et ce côté nostalgique te permet de toujours les avoir auprès de toi...
    Toute mon affection ma chère Françoise, ma première lectrice....
    Barbara

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  11. Je ne peux que sentir mes larmes aux coins de mes yeux... quand mon père est parti je n'ai pas pu lui dire les derniers mots que je voulais car il est entré dans le coma sans s'en apercevoir, la veille je ne savais pas que c'était fini, je l'ai accompagné dans ses derniers moments mais il ne l'a pas su, mon seul soutien est de penser qu'il le savait dans son inconscient..... Je n'ose pas penser au départ de ma maman car là je serai vraiment seule, (je suis fille unique).
    Je t'embrasse....toutes mes pensées les plus tendres.
    Ton texte est vraiment très beau, merci

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  12. Bonsoir Mathilde, Barbara et Littlesun.
    Je me rends compte que j'ai fait verser des larmes à plusieurs d'entre vous, et remuer d'anciens souvenirs, j'en suis désolée.
    Je vous embrasse très très fort, et je vous remercie pour votre immense gentillesse.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne