mercredi 20 février 2008

Les feuilles mortes

Oh ! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis.
En ce temps-là la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi.
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.
C'est une chanson qui nous ressemble.
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Nous vivions tous les deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
C'est une chanson qui nous ressemble.
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Nous vivions tous les deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.

Bernard Lavilliers

free music

*

19 commentaires:

  1. J'aime beaucoup cette chanson, et j'aime beaucoup Bernard Lavilliers, alors...
    J'espère que vous apprécierez vous aussi.
    Bonne journée à vous. Bisous.

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Moi aussi je l'aime beaucoup cette chanson
    C'est une petite merveille
    qui dit avec douceur que la vie peut séparer ceux qui s'aiment

    Belle mélodie et le texte intemporel
    Bonne journée Françoise
    Gros bisous

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  4. Superbe chanson! J'aime bien la version de Montand aussi!
    Bonne journée.
    Bises.

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  5. Je suis comme toi j'aime beaucoup Bernard Lavilliers et sa façon "Sud américaine" d'interpréter cette chanson, mais j’aime aussi la façon plus classique d’Yves Montand.

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  6. Merci de nous partager cette si belle chanson Les Feuilles Mortes.

    Je ne la connaissais pas et je ne connaissais pas non plus Bernard Lavilliers.

    Bon jeudi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.

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  7. "En ce temps-là la vie était plus belle"

    Pourquoi toujours vivre dans le passé, même si il est vrai que les souvenirs sont souvent plus plaisant que la réalité...

    "Mais la vie sépare ceux qui s'aiment, Tout doucement, sans faire de bruit"

    Cette chanson m'a toujours rendu triste, peut-être parce que je suis un grand nostalgique... Je ne sais pas... Mais c'est vrai qu'elle est très belle et superbement bien écrite. Je ne peux m'empêcher de penser à d'autres feuilles mortes, celles de la Chanson de Prévert de Monsieur Gainsbourg, qui rien que d'y penser me rend encore plus nostalgique et encore plus triste... Bon, j'arrête là... Bonne journée Françoise.

    Alain

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  8. Bonjour, Françoise et merci.
    Merci aussi pour le proverbe chinois...
    Passe une bonne journée...et à plus tard.
    Je t'embrasse.

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  9. Bonsoir Françoise,

    Très belle chanson, triste certainement.

    la vie séparent de tant de façons!

    Faut-il apprendre à perdre? pour vivre mieux?

    LA question...

    Bonne soirée à toi.

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  10. Les feuilles mortes, une belle chanson, et une interprétation de Lavilliers que je découvre.
    J'aime beaucoup aussi. Merci
    Bonne soirée.

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  11. "mais la vie sépare ceux qui s'aiment "..j'espère que cette échéance sera retardée le plus longtemps possible pour tous ceux qui s'aiment..j'aime beaucoup cette chanson ..elle me fait toujours penser à ma tante qui vit loin de mes yeux, mais reste dans mon coeur
    merci françoise pour ce moment de tendresse "triste"
    agréable soirée

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  12. Merci Lysounette, Tigwenn, Bernard, Rosie, Alain, Herbert, Mathilde, Cath et Moghrama.
    Je vois que vous n'êtes pas indifférents non plus à cette belle chanson. Je l'aime bien aussi chantée par Yves Montand, mais cette version de Lavilliers est moins connue.

    Bonne soirée à vous. Gros bisous.

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  13. Il faut dire que ce poème n'a pas pris une ride!
    Too banal

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  14. Pas une seule ride, non Too banal. :)

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  15. "Les feuilles mortes" ce texte est superbe, j'aimais l'entendre chanter par Yves Montand, mais j'avoue qu'interprété par Bernard Lavilliers lui donne une autre dimension. Je ne peut qu'être séduite, Bernard Lavilliers est mon chanteur préféré.
    Bisous Françoise

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  16. Moi aussi j'avais oublié cette chanson si belle.. pareille, Gainsbourg, Montand... et la nostalgie avec!
    Merci Françoise.... La vie est ainsi, avec ces amour, ses déchirures..... c'est ce qui la rend belle aussi! Quelle monotonie si elle était toujours stable...
    Et c'est moi qui dis ça... eh bien! Je crois, tu vois que j'ai fais du chemin... je me retourne encore... mais de moins en moins.... même si au fond de moi, je sais que je me retournerai toute ma vie sur mon passé!
    je t'embrasse bien tendrement

    Barbara

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  17. bonsoir mon double !!!! je trouve cette chanson très belle, très romantique... je ne la connais chanter que par Yves Montand...
    bises à toi et bonne soirée

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  18. Mais non, je la connais aussi par B. Lavilliers... puisque j'ai un disque à lui... et que j'aime ses chansons... comme Yves montand d'ailleurs

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  19. Bonsoir Loula l'écrivaine. Tu aimes donc aussi Bernard Lavilliers. Je l'ai vu en concert, c'était extra. S'il passe près de chez toi, ne le manque surtout pas !

    Oui, tu as fait du chemin ma Barbara, continue. Ne regarde pas trop en arrière, juste ce qu'il faut, pas plus... :)

    Bonsoir mon double... oui, on peut le dire... (sourire). Et je suis sûre qu'on va encore se trouver d'autres similitudes...

    Gros bisous à vous. Et passez une bonne nuit.

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne