vendredi 16 novembre 2007

En équilibre

Peinture : Odilon Redon

Je marche sur un fil
Je cherche l'équilibre
Ma vie n'a pas de profil
Je ne veux qu'être libre

Dans mon corps en péril
Je cherche ma voie, ma raison
Cela ne devrait pas être difficile
Mais en moi tout n'est que passion

Rien qu'un battement de cils
Peut me faire chavirer
Mon coeur est si fragile
J'ai si peur de tomber

Dans ce monde imbécile
Je cherche à trouver ma place
Mais je ne suis pas assez docile
Pour accepter vos grimaces

Laissez moi vivre tranquille
Loin des bruits, des rumeurs
Je veux descendre de mon fil
Et sentir le parfum du bonheur

M.N Littlesun

5 commentaires:

  1. j'adore ce poéme , je suis aller lire les autres aussi sur son blog , c'est magnifique , ont à l'impression que ces nos émotions.
    Merci Françoise et merci Littlesun.

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  2. Oui, je pense tout à fait comme toi, Nath. Comme si c'était nous qui l'avions écrit, comme si nous connaissions les personnes dont il est question, comme si ça avait été écrit pour nous, pour eux, et c'est pour cela que j'aime tant les lire et les mettre chez moi.
    Bisous Nath. Bonne soirée.
    Et encore merci à toi Littlesun. Bisous.

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  3. Superbe poème. Vivre c'est finalement toujours chercher son équilibre, sa place.

    Oui, ces mots semblent être faits pour chacun (e) d'entre nous.

    Alors si on ressent tous la même chose : B...! (gros mot que je n'écrirai pas lol) pourquoi a t-on, parfois, tant de mal à se comprendre, à vivre en harmonie !

    Bises à Nath Françounette
    et Bravo et merci à Littlesun

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  4. Merci françoise de l'intérêt que tu portes à mes écrits, et merci aussi à lyse et jodienat pour vos commentaires.
    Je pense que beaucoup de personnes ressentent un mal être parce que notre société est injuste , c'est difficile de comprendre pourquoi les gens sont si égoïtes et si peu sincères.
    Bisous à vous trois et merci encore

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  5. Merci à toi Littlesun. C'est vrai que tes poèmes, tes textes sont tellement empreints de vérité que l'on s'y retrouve. J'ai vraiment du plaisir, chaque fois, à les lire et les mettre sur mon blog. C'est vraiment un cadeau que tu me fais à chaque fois que je les mets.

    Oui Lysounette, pourquoi est-ce si difficile parfois de se comprendre. Peut-être parce qu'on est trop centré sur soi-même, et qu'on oublie que les autres, eux aussi, ont leurs problèmes, leurs vécus, leur sensibilité peut-être différente de la nôtre. Je ne sais pas, j'essaie de comprendre...

    Bisous à vous.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne