mardi 8 janvier 2008

Sagesse

N'essaie pas en vain de puiser ton eau à une source tarie; va plutôt te creuser un puits plus loin.
Daniel Desbiens

7 commentaires:

  1. Une invitation à persévérer, à ne pas abdiquer, à ne pas baisser les bras, à ne pas crever sur place! Et puis creuser un puits (quand l'eau de la source est tarie)et voir l'eau rejaillir, n'est-ce pas gratifiant ?!
    Too banal

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  2. Juste un petit bonne nuit : la dernière pensée pour ce soir sera " ne pas baisser les bras , ne pas crever sur place " alors à demain tous en forme .
    Bonne nuit à anonyme et à Françoise ...Faites de beaux rêves

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  3. Je m'étais déjà perdue dans les dunes de photoeil il y a quelques mois
    Ce qui m'avait étonnée :les silhouettes des tentes nomades qui se fondaient parfois avec les dunes de sable
    magiques et très belles photos
    J'y retournerai et laisserai un petit commentaire

    Les tiennes Françoise sont si belles que c'est bien difficile de choisir celle que je préfère
    peut-être la troisième
    bises et bonne journée

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  4. Hum je me suis trompée de rubrique tout moi ! lol
    Je voulais poster sous tes photos Françoise

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  5. ta citation me donne des ailes ,c'est du "sur mesure"pour moi merci petite françoise pase une agréable journée

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  6. Bonjour, Françoise.
    Et si, plus loin, il n'y a toujours pas d'eau?
    Vos photos sont admirables, comme d'habitude.

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  7. Merci Too banal, Marithé, Lysounette, Moghrama et Herbert de vos visites.
    Gardons toujours l'espoir en nous... Si, Herbert, il y a bien un jour où l'on trouve de l'eau. Il suffit de bien chercher...
    Bonne soirée à vous tous.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne